Allez, une bonne nouvelle pour changer, Cléo a décidé de s'alimenter.
Il lui aura fallu 3 jours mais ça y est, elle s'est intéressée au flocon et a profité de la nuit pour en dissoudre presque la moitié.
Ce n'est qu'en comparant les clichés à 3 jours d'intervalle qu'on note bien la différence.
Les trichomes à droite sur la feuille se sont repliés vers le centre, repoussant le morceau de flocon déjà en partie dissous. Le flocon a également progressivement perdu sa coloration (artificielle).
De son côté, la feuille sur laquelle avait eu lieu la toute première tentative il y a 10 jours a récupéré en grande partie ses gouttelettes de glue. Par contre les trichomes sont restés couchés.
Projet Nano Desk Box
Re: Projet Nano Desk Box
Journée prise de tête
Sous-titre : on y est pas encore mais on y arrive
Le petit cadeau de la nuit, second départ de moisissure/champignon. À nouveau sur de l'écorce de Catappa, le truc censé lutter justement contre les maladies fongiques (dans l'eau). Je suis super... blasé. Retrait de l'écorce, passage à l'eau bouillante deux fois, rinçage eau déminéralisée, séchage. Elle ne réintégrera le bac que ce soir, une fois bien sèche. Je vais la remettre pour vérifier que l'eau bouillante suffit à neutraliser le problème (c'est le moment de s'instruire). Pas d'autre filaments détectés, mais je commence à m'habituer à trouver ça le matin plutôt qu'en milieu de journée. Sans doute parce que la RH est nettement plus élevée sans éclairage. La RH dans le bac était à 86% en allumant la lampe ce matin. Elle est certainement passée à plus de 90% pendant la nuit.
Branle-bas de combat, on sort donc la botte secrète, une micro pompe à air à pas cher (du tout). Le genre de gadget qui ne sert à rien d'ordinaire mais qui devrait convenir dans un volume d'à peine 1,5 litre à "ventiler" (la moitié du volume total de 3,4 litres du bac est rempli par le décors/substrat). Premier essai avec la pompe. Ça marche, ça vire la condensation de la vitre avant très vite, mais ça provoque aussi une chute de la RH. Normal. Mais pas cool. Les problèmes de moisissure semblent démarrer dès que la RH stagne dans la zone des plus de 80%. Mais descendre à 70%, c'est trop. Je vais donc devoir trouver une forme de "réducteur" de pression pour diminuer le flux d'air (déjà à peine remarquable en sortie de flexible).
Après divers essais, j'adopte un anneau brisé qui pince suffisamment le flexible pour réduire l'arrivée d'air dans le bac. Pendant ce temps j'avais débranché la pompe. et obturé totalement l'ouverture dans le couvercle du bac. Retour immédiat de la condensation sur les parois, hausse de la RH mais aussi de la température. En quelques minutes après remise en fonction de la pompe, disparition de la condensation sur les vitres, à l'exception de la zone qui se trouve juste derrière la ventouse qui maintient le flexible. La RH s'est maintenue à 78% pendant quelques temps, puis est remontée à 81% et la température à 25°C (mais toujours sans condensation sur les vitres). J'ai ré-ouvert d'un cinquième l'aération du couvercle sous la lampe. Avec la fente à l'arrière, qui permet le passage du fil du capteur et du flexible, les paramètres sont stables. Voilà. Avec un tout petit peu de mouvement d'air, j'espère avoir réglé, ou être en mesure de régler, les problèmes d'humidité stagnante dans le bac. Il faudra certainement jongler avec la taille de l'ouverture laissée en haut, mais ça devrait marcher, tant qu'il ne fait pas très chaud du moins.
Petit tour "vite fait" des autres paramètres qui fâchent.
Là aussi, on s'oriente peut-être vers une amélioration. Pour rappel, le soucis dans un milieu aussi petit et avec une faible hauteur d'eau, c'est la minéralisation de l'eau du bac qui baigne dans les galets. Galets qui n'avaient pas réagi à l'acide acétique et qui avaient été soigneusement lavés et rincés, mais qui s'avèrent charger l'eau quand même.
Test de contrôle (en cours) : le "jus de cailloux".
C'est presque aussi mauvais qu'une soupe à la grimace, j'imagine, mais aussi navrant que ça en ait l'air, ça donne quand même quelques renseignements. Il ne s'agit pas des galets du bac qui auraient été sortis mais de quelques-uns de ceux qui restaient après la mise en place. Lavés de la même façon et en même temps que les autres, mais ayant subi moins de changements d'eau successifs (aucun, en réalité), et exposés à beaucoup plus d'évaporation. Et c'est là que ça devient intéressant. On constate la progression du TDS tant redoutée, et déjà constatée. Mais on constate aussi qu'elle est en grande partie due à l'évaporation, et donc à la concentration qui en résulte.
Ça, c'est pour rire, en parallèle avec les tests de l'eau du bac, les seules qui m'intéressent vraiment. Et là, c'est mieux.
Test de contrôle (en cours) : TDS et GH (dureté totale) dans le bac Environ 16 ml sont prélevés dans le bac pour chaque analyse, mais ils sont ensuite remis dans le bac, pour ne pas fausser les concentrations dans le temps (sauf les 5 ml utilisés pour le test GH, bien sûr). Contrairement à la première fois, l'évolution est lente, beaucoup plus lente. Probablement d'une part parce que les prélèvement successifs avaient eu pour effet d'augmenter les concentrations, aussi réduits soient-ils. Il y a peut-être aussi un début d'effet "tampon" du milieu qui se stabilise, suite aussi à plusieurs changements d'eau, dont un presque total en fin de semaine dernière. L'évaporation dans le bac est beaucoup plus réduite que dans la tasse à l'air libre. En tout cas, elle l'était avant de commencer à utiliser la pompe à air.
Désolé pour le pavé, à nouveau. J'imagine que si certains avaient eu éventuellement envie de se lancer dans un micro biotope pour drosera aussi, ladite envie s'est probablement rafraîchie. Il reste une solution de facilité, recourir à des éléments de décors artificiels (résine, plastique). Ça existe aussi pour les pierres, les galets, etc. Mais franchement, je ne pourrai m'y résoudre que si rien ne fonctionne...
Sous-titre : on y est pas encore mais on y arrive
Le petit cadeau de la nuit, second départ de moisissure/champignon. À nouveau sur de l'écorce de Catappa, le truc censé lutter justement contre les maladies fongiques (dans l'eau). Je suis super... blasé. Retrait de l'écorce, passage à l'eau bouillante deux fois, rinçage eau déminéralisée, séchage. Elle ne réintégrera le bac que ce soir, une fois bien sèche. Je vais la remettre pour vérifier que l'eau bouillante suffit à neutraliser le problème (c'est le moment de s'instruire). Pas d'autre filaments détectés, mais je commence à m'habituer à trouver ça le matin plutôt qu'en milieu de journée. Sans doute parce que la RH est nettement plus élevée sans éclairage. La RH dans le bac était à 86% en allumant la lampe ce matin. Elle est certainement passée à plus de 90% pendant la nuit.
Branle-bas de combat, on sort donc la botte secrète, une micro pompe à air à pas cher (du tout). Le genre de gadget qui ne sert à rien d'ordinaire mais qui devrait convenir dans un volume d'à peine 1,5 litre à "ventiler" (la moitié du volume total de 3,4 litres du bac est rempli par le décors/substrat). Premier essai avec la pompe. Ça marche, ça vire la condensation de la vitre avant très vite, mais ça provoque aussi une chute de la RH. Normal. Mais pas cool. Les problèmes de moisissure semblent démarrer dès que la RH stagne dans la zone des plus de 80%. Mais descendre à 70%, c'est trop. Je vais donc devoir trouver une forme de "réducteur" de pression pour diminuer le flux d'air (déjà à peine remarquable en sortie de flexible).
Après divers essais, j'adopte un anneau brisé qui pince suffisamment le flexible pour réduire l'arrivée d'air dans le bac. Pendant ce temps j'avais débranché la pompe. et obturé totalement l'ouverture dans le couvercle du bac. Retour immédiat de la condensation sur les parois, hausse de la RH mais aussi de la température. En quelques minutes après remise en fonction de la pompe, disparition de la condensation sur les vitres, à l'exception de la zone qui se trouve juste derrière la ventouse qui maintient le flexible. La RH s'est maintenue à 78% pendant quelques temps, puis est remontée à 81% et la température à 25°C (mais toujours sans condensation sur les vitres). J'ai ré-ouvert d'un cinquième l'aération du couvercle sous la lampe. Avec la fente à l'arrière, qui permet le passage du fil du capteur et du flexible, les paramètres sont stables. Voilà. Avec un tout petit peu de mouvement d'air, j'espère avoir réglé, ou être en mesure de régler, les problèmes d'humidité stagnante dans le bac. Il faudra certainement jongler avec la taille de l'ouverture laissée en haut, mais ça devrait marcher, tant qu'il ne fait pas très chaud du moins.
Petit tour "vite fait" des autres paramètres qui fâchent.
Là aussi, on s'oriente peut-être vers une amélioration. Pour rappel, le soucis dans un milieu aussi petit et avec une faible hauteur d'eau, c'est la minéralisation de l'eau du bac qui baigne dans les galets. Galets qui n'avaient pas réagi à l'acide acétique et qui avaient été soigneusement lavés et rincés, mais qui s'avèrent charger l'eau quand même.
Test de contrôle (en cours) : le "jus de cailloux".
C'est presque aussi mauvais qu'une soupe à la grimace, j'imagine, mais aussi navrant que ça en ait l'air, ça donne quand même quelques renseignements. Il ne s'agit pas des galets du bac qui auraient été sortis mais de quelques-uns de ceux qui restaient après la mise en place. Lavés de la même façon et en même temps que les autres, mais ayant subi moins de changements d'eau successifs (aucun, en réalité), et exposés à beaucoup plus d'évaporation. Et c'est là que ça devient intéressant. On constate la progression du TDS tant redoutée, et déjà constatée. Mais on constate aussi qu'elle est en grande partie due à l'évaporation, et donc à la concentration qui en résulte.
Ça, c'est pour rire, en parallèle avec les tests de l'eau du bac, les seules qui m'intéressent vraiment. Et là, c'est mieux.
Test de contrôle (en cours) : TDS et GH (dureté totale) dans le bac Environ 16 ml sont prélevés dans le bac pour chaque analyse, mais ils sont ensuite remis dans le bac, pour ne pas fausser les concentrations dans le temps (sauf les 5 ml utilisés pour le test GH, bien sûr). Contrairement à la première fois, l'évolution est lente, beaucoup plus lente. Probablement d'une part parce que les prélèvement successifs avaient eu pour effet d'augmenter les concentrations, aussi réduits soient-ils. Il y a peut-être aussi un début d'effet "tampon" du milieu qui se stabilise, suite aussi à plusieurs changements d'eau, dont un presque total en fin de semaine dernière. L'évaporation dans le bac est beaucoup plus réduite que dans la tasse à l'air libre. En tout cas, elle l'était avant de commencer à utiliser la pompe à air.
Désolé pour le pavé, à nouveau. J'imagine que si certains avaient eu éventuellement envie de se lancer dans un micro biotope pour drosera aussi, ladite envie s'est probablement rafraîchie. Il reste une solution de facilité, recourir à des éléments de décors artificiels (résine, plastique). Ça existe aussi pour les pierres, les galets, etc. Mais franchement, je ne pourrai m'y résoudre que si rien ne fonctionne...
Re: Projet Nano Desk Box
Situation a priori stabilisée concernant la minéralisation de la réserve d'eau
Donc, en faisant (un peu) attention à l'évaporation, il est possible de garder le TDS à un niveau acceptable. Un complément en cours de semaine semble suffisant. Je ferai probablement une vidange demain en fin d'après-midi, ou juste un nouveau complément, pour voir comment ça se passe sans intervention pendant deux jours. J'ai refait la mesure plusieurs fois pour être sûr qu'il n'y a pas d'erreur, mais là le TDS semble absolument identique.
Par comparaison, dans l'infusion de galets, c'est pas la même histoire. J'arrête là le test avec évaporation, il n'y aura bientôt plus assez d'eau pour faire les mesures de toute façon.
PAR CONTRE, j'ai une réapparition de moisissures dans le bac. À la question "Est-ce que faire bouillir du bois suffit à empêcher l'apparition de moisissures ?", la réponse est donc NON !
Ce morceau d'écorce avait été bouilli deux fois, rincé puis laissé à sécher avant de le remettre dans le bac. Ça n'empêche pas la moisissure d'apparaître à nouveau.
Il s'agit de la lanière d'écorce placée devant la vitre, une zone où la condensation persiste un peu. Avec plus de 80% d'hygrométrie, impossible d'empêcher les filaments de coloniser le support. Et il me semble commencer à en voir naître aussi sur le morceau tout à l'arrière du bac, devant la racine. Moralité, il va falloir prendre une décision : garder une RH élevée mais retirer les morceaux d'écorce, ou garder les lanières d'écorce mais accepter une baisse de l'hygrométrie dans le bac.
Je fais donc divers essais en modifiant la zone laissée ouverte au dessus de l'ouverture du couvercle et en fonction du débit d'air. Dégager l'avant de l'ouverture est la solution qui permet de réduire la hausse de température liée à l'éclairage. Mais aussi celle qui fait baisser la RH malgré la ventilation (avec réducteur de pression sur le flexible). Dégager plutôt l'arrière de l'ouverture du couvercle permet de conserver actuellement 80% à 82% de RH mais laisse la température augmenter un peu plus. Aucune de ces deux solutions ne parvient à supprimer totalement les petites zones de condensation persistantes sur la vitre avant au niveau de la mousse humide qui touche le verre. Seul le retrait du réducteur de pression sur le flexible permet de supprimer totalement les traces de condensation, mais ça fait chuter la RH à 75% ou moins.
Je ne sais pas si maintenir une hygro d'au moins 80% est absolument nécessaire pour Drosera prolifera. Pour l'instant les plantes sont stabilisées à environ 65% de RH, avec des montées à 70% en journée sous éclairage. De nuit, l'équilibre est à 80% ou plus. Elles semblent bien acclimatées, font de nouvelles pousses, ont grandi, sont bien pourvues en mucilage sur les nouvelles feuilles. Seules quelques-unes des feuilles les plus anciennes n'ont pas récupéré leur glue, et sur ces feuilles les trichomes semblent définitivement "fanés". Contrairement à D rotundifolia par exemple, ce ne sont pas des plantes de tourbière qui ont besoin de pousser "les pieds dans l'eau". Par contre l'hygrométrie semble très importante pour leur développement. Le tout est de pouvoir définir quel seuil RH minimum est nécessaire. Je lis 70% un peu partout, et ça correspond aux conditions insitu grosso modo (c'est moins que ça en été) mais avec des hausses importantes pendant la nuit (RH 90% souvent). Je vais laisser tourner la ventilation pendant la nuit, pour voir ce que donne la RH le matin avant d'allumer la lampe. Si je veux éviter les moisissures, ça va se jouer à pas grand chose, sans doute.
Du côté des plantes, justement, ça va plutôt bien. Premier plan : première nouvelle feuille (depuis l'arrivée) sur Cléo. Derrière, la seconde nouvelle feuille qui va s'ouvrir demain ou dans les jours qui suivent. Deux nouvelles pousses sont apparues à la base, ça va faire deux autres feuilles d'ici une dizaine de jours.
Même chose sur Zoé, cette fois-ci les nouvelles feuilles se développent à la même vitesse sur les deux plantes. Et deux nouvelles pousses sont apparues aussi, donc deux nouvelles feuilles peut-être en fin de semaine prochaine. J'envisage la transplantation finale la semaine suivante. D'ici là je devrais avoir reçu le Dinacrum scoparium et j'aurai pu l'installer.
Je ne ferai pas de nouveau nourrissage d'ici là. 11 jours après, Zoé ne semble pas avoir encore fini son bout de larve. Les trichomes sont toujours collés dessus, même si la feuille s'est remise plus ou moins à l'horizontale.
Sur Cléo, pas trop de changement non plus. Par contre pour elle ça ne fait que 4 jours qu'elle "digère". Je verrai bien combien de temps il lui faut pour terminer son flocon. En tout cas, que ce soit pour l'une ou pour l'autre, c'est pas rapide.
Donc, en faisant (un peu) attention à l'évaporation, il est possible de garder le TDS à un niveau acceptable. Un complément en cours de semaine semble suffisant. Je ferai probablement une vidange demain en fin d'après-midi, ou juste un nouveau complément, pour voir comment ça se passe sans intervention pendant deux jours. J'ai refait la mesure plusieurs fois pour être sûr qu'il n'y a pas d'erreur, mais là le TDS semble absolument identique.
Par comparaison, dans l'infusion de galets, c'est pas la même histoire. J'arrête là le test avec évaporation, il n'y aura bientôt plus assez d'eau pour faire les mesures de toute façon.
PAR CONTRE, j'ai une réapparition de moisissures dans le bac. À la question "Est-ce que faire bouillir du bois suffit à empêcher l'apparition de moisissures ?", la réponse est donc NON !
Ce morceau d'écorce avait été bouilli deux fois, rincé puis laissé à sécher avant de le remettre dans le bac. Ça n'empêche pas la moisissure d'apparaître à nouveau.
Il s'agit de la lanière d'écorce placée devant la vitre, une zone où la condensation persiste un peu. Avec plus de 80% d'hygrométrie, impossible d'empêcher les filaments de coloniser le support. Et il me semble commencer à en voir naître aussi sur le morceau tout à l'arrière du bac, devant la racine. Moralité, il va falloir prendre une décision : garder une RH élevée mais retirer les morceaux d'écorce, ou garder les lanières d'écorce mais accepter une baisse de l'hygrométrie dans le bac.
Je fais donc divers essais en modifiant la zone laissée ouverte au dessus de l'ouverture du couvercle et en fonction du débit d'air. Dégager l'avant de l'ouverture est la solution qui permet de réduire la hausse de température liée à l'éclairage. Mais aussi celle qui fait baisser la RH malgré la ventilation (avec réducteur de pression sur le flexible). Dégager plutôt l'arrière de l'ouverture du couvercle permet de conserver actuellement 80% à 82% de RH mais laisse la température augmenter un peu plus. Aucune de ces deux solutions ne parvient à supprimer totalement les petites zones de condensation persistantes sur la vitre avant au niveau de la mousse humide qui touche le verre. Seul le retrait du réducteur de pression sur le flexible permet de supprimer totalement les traces de condensation, mais ça fait chuter la RH à 75% ou moins.
Je ne sais pas si maintenir une hygro d'au moins 80% est absolument nécessaire pour Drosera prolifera. Pour l'instant les plantes sont stabilisées à environ 65% de RH, avec des montées à 70% en journée sous éclairage. De nuit, l'équilibre est à 80% ou plus. Elles semblent bien acclimatées, font de nouvelles pousses, ont grandi, sont bien pourvues en mucilage sur les nouvelles feuilles. Seules quelques-unes des feuilles les plus anciennes n'ont pas récupéré leur glue, et sur ces feuilles les trichomes semblent définitivement "fanés". Contrairement à D rotundifolia par exemple, ce ne sont pas des plantes de tourbière qui ont besoin de pousser "les pieds dans l'eau". Par contre l'hygrométrie semble très importante pour leur développement. Le tout est de pouvoir définir quel seuil RH minimum est nécessaire. Je lis 70% un peu partout, et ça correspond aux conditions insitu grosso modo (c'est moins que ça en été) mais avec des hausses importantes pendant la nuit (RH 90% souvent). Je vais laisser tourner la ventilation pendant la nuit, pour voir ce que donne la RH le matin avant d'allumer la lampe. Si je veux éviter les moisissures, ça va se jouer à pas grand chose, sans doute.
Du côté des plantes, justement, ça va plutôt bien. Premier plan : première nouvelle feuille (depuis l'arrivée) sur Cléo. Derrière, la seconde nouvelle feuille qui va s'ouvrir demain ou dans les jours qui suivent. Deux nouvelles pousses sont apparues à la base, ça va faire deux autres feuilles d'ici une dizaine de jours.
Même chose sur Zoé, cette fois-ci les nouvelles feuilles se développent à la même vitesse sur les deux plantes. Et deux nouvelles pousses sont apparues aussi, donc deux nouvelles feuilles peut-être en fin de semaine prochaine. J'envisage la transplantation finale la semaine suivante. D'ici là je devrais avoir reçu le Dinacrum scoparium et j'aurai pu l'installer.
Je ne ferai pas de nouveau nourrissage d'ici là. 11 jours après, Zoé ne semble pas avoir encore fini son bout de larve. Les trichomes sont toujours collés dessus, même si la feuille s'est remise plus ou moins à l'horizontale.
Sur Cléo, pas trop de changement non plus. Par contre pour elle ça ne fait que 4 jours qu'elle "digère". Je verrai bien combien de temps il lui faut pour terminer son flocon. En tout cas, que ce soit pour l'une ou pour l'autre, c'est pas rapide.
Re: Projet Nano Desk Box
Un petit récapitulatif après 3 semaines d'acclimatation des D. prolifera, sous 10-12K Lux, 22-23°C et environ 65% RH sous éclairage.
Photos d'ensemble, pas impressionnantes, mais qui illustrent la lente évolution à ce stade.
Vue 1 : à l'arrivée, juste après le premier rempotage, déballées le matin même. Vue 2 : 3 semaines plus tard, conditions inchangées. Les plantes se sont un peu colorées. Elles ont pris du volume avec les nouvelles pousses mais les feuilles les plus anciennes ne se sont pas allongées pour la plupart. Celles qui avaient peut-être encore un peu de marge de croissance n'ont pris que quelques millimètres, principalement en élongation du pétiole, pas vraiment en diamètre des feuilles.
Le mucilage est revenu assez rapidement (quelques jours) sur une partie des anciennes feuilles, puis partiellement et plus tardivement sur d'autres (seulement quelques trichomes encore "actifs").
Deux nouvelles feuilles chacune en 3 semaines, et deux autres qui vont peut-être s'ouvrir en fin de semaine 4. Ça correspond au maximum de 12-13 feuilles maintenues par l'espèce en moyenne.
Photos d'ensemble, pas impressionnantes, mais qui illustrent la lente évolution à ce stade.
Vue 1 : à l'arrivée, juste après le premier rempotage, déballées le matin même. Vue 2 : 3 semaines plus tard, conditions inchangées. Les plantes se sont un peu colorées. Elles ont pris du volume avec les nouvelles pousses mais les feuilles les plus anciennes ne se sont pas allongées pour la plupart. Celles qui avaient peut-être encore un peu de marge de croissance n'ont pris que quelques millimètres, principalement en élongation du pétiole, pas vraiment en diamètre des feuilles.
Le mucilage est revenu assez rapidement (quelques jours) sur une partie des anciennes feuilles, puis partiellement et plus tardivement sur d'autres (seulement quelques trichomes encore "actifs").
Deux nouvelles feuilles chacune en 3 semaines, et deux autres qui vont peut-être s'ouvrir en fin de semaine 4. Ça correspond au maximum de 12-13 feuilles maintenues par l'espèce en moyenne.
Re: Projet Nano Desk Box
Truc rigolo et changement de décors.
Le truc rigolo observé aujourd'hui, c'est que la sphaigne morte réhydratée que j'ai utilisée pour le mix de substrat me fait un come-back.
Je l'ai reçue bien sèche, bien morte, bien compactée, mais après 3 semaines elle commence à reverdir. Le truc qui n'est pas censé arriver... Mouarf. Paramètres stables dans le bac, mais je viens de recevoir la mousse Dinacrum scoparium, et ça, ça change tout. Emballage très pro (thermo soudé), avec en plus indications de culture et détail du substrat écrits à la main au marqueur au dos de l'enveloppe plastique. J'apprécie.
Hop, nettoyage "intensif" et trempette dans l'eau déminéralisée.
Une fois installé, ça donne ça. Pour le coup, le terra commence à ressembler furieusement aux conditions naturelles. Ce dont mes drosera se moquent éperdument vu que les fifilles ont poussé chez un pépiniériste, mais j'aime bien l'idée.
Le truc rigolo observé aujourd'hui, c'est que la sphaigne morte réhydratée que j'ai utilisée pour le mix de substrat me fait un come-back.
Je l'ai reçue bien sèche, bien morte, bien compactée, mais après 3 semaines elle commence à reverdir. Le truc qui n'est pas censé arriver... Mouarf. Paramètres stables dans le bac, mais je viens de recevoir la mousse Dinacrum scoparium, et ça, ça change tout. Emballage très pro (thermo soudé), avec en plus indications de culture et détail du substrat écrits à la main au marqueur au dos de l'enveloppe plastique. J'apprécie.
Hop, nettoyage "intensif" et trempette dans l'eau déminéralisée.
Une fois installé, ça donne ça. Pour le coup, le terra commence à ressembler furieusement aux conditions naturelles. Ce dont mes drosera se moquent éperdument vu que les fifilles ont poussé chez un pépiniériste, mais j'aime bien l'idée.
Re: Projet Nano Desk Box
Deux à téléporter, énergie Mr Spock !
Transfert hier des droseras dans leur nouveau bac, puisque la minéralisation de la réserve d'eau semble bien stabilisée. Racines en bon état, pas trop de perte de mucilage pendant l'opération, y plus qu'à espérer que le nouvel environnement plus humide va leur permettre de s'épanouir.
Je voulais attendre le début de la semaine prochaine mais ça décalait aussi la seconde tentative de nourrissage qui devrait normalement avoir lieu à ce moment.
Sur la première, les deux nouvelles feuilles ont produit tellement de gouttelettes que les feuilles sont collées l'une à l'autre. En dessous, on voit les deux prochaines qui semblent pressées de pousser. Raison de plus pour ne pas trop attendre. Sur la seconde c'est plus simple car les deux feuilles ne sont pas au même niveau. Une des deux suivantes s'est déjà redressée. La mousse vient d'être brumisée, il va falloir faire ça deux fois par semaine, je pense.
Le temps est reparti à la pluie, l'hygrométrie dans le bac oscille entre 82 et 84% sous éclairage. Je continue à faire la chasse aux brindilles et aux micro feuilles mortes dans la mousse. Avec un tel taux d'humidité il faut supprimer autant que possible tout ce qui pourrait commencer à moisir ou se décomposer. Débris par débris à la pince à épiler, ça prend un peu de temps...
Transfert hier des droseras dans leur nouveau bac, puisque la minéralisation de la réserve d'eau semble bien stabilisée. Racines en bon état, pas trop de perte de mucilage pendant l'opération, y plus qu'à espérer que le nouvel environnement plus humide va leur permettre de s'épanouir.
Je voulais attendre le début de la semaine prochaine mais ça décalait aussi la seconde tentative de nourrissage qui devrait normalement avoir lieu à ce moment.
Sur la première, les deux nouvelles feuilles ont produit tellement de gouttelettes que les feuilles sont collées l'une à l'autre. En dessous, on voit les deux prochaines qui semblent pressées de pousser. Raison de plus pour ne pas trop attendre. Sur la seconde c'est plus simple car les deux feuilles ne sont pas au même niveau. Une des deux suivantes s'est déjà redressée. La mousse vient d'être brumisée, il va falloir faire ça deux fois par semaine, je pense.
Le temps est reparti à la pluie, l'hygrométrie dans le bac oscille entre 82 et 84% sous éclairage. Je continue à faire la chasse aux brindilles et aux micro feuilles mortes dans la mousse. Avec un tel taux d'humidité il faut supprimer autant que possible tout ce qui pourrait commencer à moisir ou se décomposer. Débris par débris à la pince à épiler, ça prend un peu de temps...
Re: Projet Nano Desk Box
Début de l'ouverture des prochaines feuilles ce week-end, on dirait.
À ce stade, on voit déjà une nouvelle pousse qui apparaît à la base de la nouvelle feuille avant qu'elle ait commencé à s'ouvrir. Les nouvelles pousses apparaissent deux par deux pour l'instant. Mais toujours aucun signe d'une hampe florale. Peut-être que les plantes sont encore trop jeunes. Ou alors elles auront besoin de manger plusieurs fois avant.
À ce stade, on voit déjà une nouvelle pousse qui apparaît à la base de la nouvelle feuille avant qu'elle ait commencé à s'ouvrir. Les nouvelles pousses apparaissent deux par deux pour l'instant. Mais toujours aucun signe d'une hampe florale. Peut-être que les plantes sont encore trop jeunes. Ou alors elles auront besoin de manger plusieurs fois avant.
Re: Projet Nano Desk Box
Minéralisation de l'eau du bac stable désormais. C'est sans doute la dernière fois que je poste à propos des tests, ça n'évolue plus depuis plus de deux semaines. Je n'ai même pas besoin de vidanger, les remises à niveau suffisent à diluer l'éventuelle accumulation liée à l'évaporation. La brumisation de la mousse y contribue certainement aussi.
Second nourrissage des bébés, presque un mois après le premier. Je tente un nourrissage "liquide" pour voir si les plantes réagissent. Ça serait l'idéal pour ne pas avoir (trop) de déchets qui restent collés aux feuilles. J'ai préparé une très petite quantité de MaxSea 16-16-16. Compte-tenu du volume ridicule, je n'ai pas utilisé la méthode recommandée de 0.5 gramme par litre de solution ; j'ai directement suivi celle des ppm. En foliar feeding on m'a indiqué un maximum d'environ 150 ppm, donc je suis resté un peu en dessous par précaution. La solution est conservée dans un petit flacon à aiguille, bien pratique pour doser la taille des gouttes.
Si les plantes ne réagissent pas, j'utiliserai cette solution pour réhydrater les larves de moustiques lyophilisées déjà utilisées la première fois.
Au cas où certain(e)s se poseraient la question, je me suis trouvé un petit flacon spray mécanique pour brumiser la mousse. Ça permet de ne pas avoir trop de pression, et j'évite d'asperger les droséras pendant l'opération.
Second nourrissage des bébés, presque un mois après le premier. Je tente un nourrissage "liquide" pour voir si les plantes réagissent. Ça serait l'idéal pour ne pas avoir (trop) de déchets qui restent collés aux feuilles. J'ai préparé une très petite quantité de MaxSea 16-16-16. Compte-tenu du volume ridicule, je n'ai pas utilisé la méthode recommandée de 0.5 gramme par litre de solution ; j'ai directement suivi celle des ppm. En foliar feeding on m'a indiqué un maximum d'environ 150 ppm, donc je suis resté un peu en dessous par précaution. La solution est conservée dans un petit flacon à aiguille, bien pratique pour doser la taille des gouttes.
Si les plantes ne réagissent pas, j'utiliserai cette solution pour réhydrater les larves de moustiques lyophilisées déjà utilisées la première fois.
Au cas où certain(e)s se poseraient la question, je me suis trouvé un petit flacon spray mécanique pour brumiser la mousse. Ça permet de ne pas avoir trop de pression, et j'évite d'asperger les droséras pendant l'opération.
Re: Projet Nano Desk Box
Le dépôt d'une goutte de solution nutritive n'a déclenché aucun mouvement des trichomes sur les feuilles. Après une heure ou deux, la goutte s'est aplatie et le lendemain elle était pratiquement séchée. J'ignore si des nutriments sont passés.
J'ai donc réhydraté des larves de chironomes avec la solution de MaxSea et les ai posées sur la même feuille. Les droséras ont mis plus d'une journée à s'y intéresser vraiment mais la digestion est en cours.
Lorsque de nombreux trichomes sont mobilisés, la feuille se redresse à 90° par rapport au sol. Si seulement quelques-uns se courbent vers la nourriture, la feuille garde plus ou moins sa position initiale ; en tout cas elle se redresse beaucoup moins.
Je note que les nouvelles feuilles qui poussent sont désormais légèrement plus grandes (25-33 %) que les précédentes.
J'ai donc réhydraté des larves de chironomes avec la solution de MaxSea et les ai posées sur la même feuille. Les droséras ont mis plus d'une journée à s'y intéresser vraiment mais la digestion est en cours.
Lorsque de nombreux trichomes sont mobilisés, la feuille se redresse à 90° par rapport au sol. Si seulement quelques-uns se courbent vers la nourriture, la feuille garde plus ou moins sa position initiale ; en tout cas elle se redresse beaucoup moins.
Je note que les nouvelles feuilles qui poussent sont désormais légèrement plus grandes (25-33 %) que les précédentes.
Re: Projet Nano Desk Box
C'est le jour du nourrissage.
On tente avec une petite drosophile...
On tente avec une petite drosophile...